Comme elle se dresse face aux montagnes Lorsque les avions gris s'éloignent Des ces cieux de Peshawar À la pointe du jour Comme un gardien de phare Elle tire sur les vautours Comme elle est folle d'aimer le goût De ce soldat devenu fou Avec le talent pur d'avoir posé des fleurs Sur l'insolente armure d'un camion mitrailleur Et quand la nuit les prend Lorsque ses seins le frôlent Cet homme l'aime en chantant un air de music-hall Et quand la nuit les tient Elle rit sur son épaule En s'imaginant loin de cette maison de tôle Comme elle le comprend sans rien dire Quand il lui ment et même pire Promettant des dollars Qu'il enverra de l'ouest La main sur son poignard Elle sent qu'elle le déteste Et quand la nuit les prend Lorsque ses seins le frôlent Cet homme l'aime en chantant un air de music-hall Et quand la nuit les tient Elle rit sur son épaule En s'imaginant loin de cette maison de tôle Comme elle s'élance vive et rebelle Dans le silence toujours plus belle Pakistane gracile elle se défend debout Des griffes de la ville à la barbe des loups Et quand la nuit les prend Lorsque ses seins le frôlent Cet homme l'aime en chantant un air de music-hall Et quand la nuit les tient Elle rit sur son épaule En s'imaginant loin de cette maison de tôle ...
Extrait de la chanson :